mercredi 23 novembre 2016

Retour d'un long sommeil...

Bonsoir à vous,

Je viens annoncer, après trop de mois passés sans avoir pris la plume à des fins poétiques, la reprise de mes activités littéraires. Ainsi, depuis deux semaines environ, je travaille sur deux nouveaux poèmes qui seront peut-être inclus, parmi d'autres écrits, dans un prochain recueil, et j'ai terminé l'un d'entre eux la nuit dernière. 

Il s'agit, pour sa part, d'un poème engagé (mais riche en images) de 48 vers, en alexandrin et rimes croisées, sur la polémique ayant impliqué récemment l'artiste Damien Saez et, par extension (bien que ce ne soit qu'en abord), sur le libéralisme actuel. Je l'ai intitulé Le Fragment d'Or (extrait ci-dessous).

L'autre poème, quant à lui, est en hexasyllabe et consiste en une critique de certains aspects d'un système où la liberté n'est qu'illusion. J'y fais tout du long une métaphore filée du milieu routier. Il est toujours en cours d'écriture et je vais donc à présent pouvoir le poursuivre (extrait ci-dessous).

Pour ce qui est de mes deux grands projets poétiques, à savoir deux colossaux poèmes en cours depuis longtemps, j'en reprendrai petit à petit l'écriture au fil du temps, au gré de ma volonté. En détails, celui traitant d'un voyage introspectif compte environ 300 vers (ou plus) à l'heure actuelle et j'estime être à mi-chemin du point final ; et celui traitant du Progrès compte environ 250 vers et je pense arriver à son bout dans une centaine d'autres vers. J'espère avoir la motivation qu'il me faut !

En attendant d'autres news, je vous dis, chers lecteurs, à bientôt.
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Extrait du poème Le Fragment d'Or :
L’artiste en lutte qui, jusqu'au tréfond de soi, 
A toujours su rester fidèle à des principes, 
Bien qu'il se fût, à quelque écueil, heurté parfois
Et que d'aucuns l'aient pris, peut-être à tort, en grippe,
Brille à nouveau pour dire à ce monde poubelle
Qui s'auto-alimente et se pollue lui-même
Que leur libéralisme ô combien culturel,
Pyramide sans sol, est un piètre système.
Et nul n’a de contrôle (hormis tous les censeurs...),
Même pas cet artiste à l’égard de son œuvre,
Sur ce qui, de la cime aux vastes profondeurs,
Se déploie librement par des tas de manœuvres.

Extrait de l'autre poème (en cours) :
Comme des véhicules
À moteur organique,
On avance, on recule
Et on prend des virages,
Parmi d’autres qui lancent
Eux aussi sur ces voies
Déjà tracées d’avance
Leurs carcasses roulantes.

Ils s’opposent en chauffards
À nos roues alignées
Le long de ces trottoirs,
Des barrières et des traits
Qui s’imposent à chacun
Pour pouvoir se conduire
Comme on soumet quelqu'un
Aux diktats d’un empire.