samedi 14 mars 2015

Composition de Décors au creux des Airs


Décors au creux des Airs se décompose en 3 parties dont voici le détail :

Partie I : Décors à l'Amour
1 - La marée rouge
2 - Si tu étais un océan...
3 - Mirage d'amour
4 - Mon cœur, où es-tu ?
5 - L'espoir : un mur à la vie
6 - L'amour à la croisée des impasses
7 - Le gouffre
8 - Trésors enfouis
9 - Mène-moi en bateau (sur le flot de tes larmes)
10 - L'ange déchu

Cette partie est relative à l'Amour et celui-là s'exprime en différentes façons d'être vécu. On y trouve ainsi l'amour de la vie comme un but à atteindre et comme un objet de regret nostalgique aussi bien que l'amour d'une femme comme un rêve enchanteur, une source de manque, une présence attendrissante, un urgent besoin à satisfaire ou encore comme un don voulu de soi.

Partie II : Décors à vide de Ciel
1 - Voici l'homme
2 - Mémoire de la Terre : Enfer et Paradis
3 - L'Ignorance incarnée
4 - Les campagnes publicitaires
5 - Là où l'Ombre était une fois
6 - Fuite divine
7 - Les sources de presse
8 - La Bergerie
9 - Dieu (de l'Art...)
10 - Dieu (... à l'Éthique)

Cette partie consiste en des poèmes spirituels et/ou engagés. Elle vise à sensibiliser l'individu à son environnement naturel et humain (médiatique pour certains poèmes), lui ouvrir une voie d'ordre spirituel par laquelle il pourra peut-être accéder à une forme de présence "divine" et se libérer ainsi de tout ce qui, le retenant dans la seule réalité physique, l'empêche de pouvoir s'y ouvrir.

Partie III : Décors rompus à l'Appel
1 - Le miroir du ciel
2 - Le mélancolique
3 - Les quatre saisons
4 - L'esprit : une prison au cœur
5 - La chaîne des Mots
6 - Les charognards de l'âme
7 - Le geôlier de nos corps
8 - Le pays des neiges
9 - Le vol migratoire
10 - Quand le ciel s'est fondu avec la mer

Cette partie est à propos de l'âme et ses dispositions. Elle traite surtout d'une quête de libération, d'évasion et de paix intérieure face à tout ce qui l'emprisonne et la tourmente.

lundi 9 mars 2015

Ma poésie : Mène-moi en bateau


MÈNE-MOI EN BATEAU
(Sur le flot de tes larmes)

Je t'aime, ô toi, femme veule et malheureuse !
Oui, toi qui es si souvent seule et pleureuse...
Je veux m'embarquer sur le flot de tes larmes
À bord du navire de ton triste et froid charme !

Pour aller à l'horizon d'une belle nuit,
Nous suivrons, dans tes tourments océaniques,
La pâle lueur de ce phare au loin qui luit,
Malgré nous deux, en cette houleuse panique.

Je te tiendrai comme la barre de ce navire
Pour maintenir notre cap jusqu'au jour nouveau.
Je ferai tout ce que je peux pour te servir
Et calmer les vagues à l'âme heurtant ton cerveau.

Mais tu te tournes ailleurs comme ce gouvernail
En laissant mon cœur chaleureux à l'abandon,
Et je demeure encore heureux derrière ce corail,
Notre barrière à cause de quoi nous nous perdons.

Je te lèverai comme ces grandes voiles
Pour nous laisser porter au gré du divin vent.
Je t'abriterai de cette pluie d'étoiles
Qui noie ton âme en regret dans sa nuit des temps.

Mais tu restes plantée là comme cette ancre
À me faire perdre tout mon temps à t'attendre,
Et j'espère encore pouvoir me faire un sang d'encre
Pour toi qui plonges sous tes pleurs sans scaphandre.

Pour aller à l'horizon d'une belle nuit,
Nous fuirons, dans tes tourments océaniques,
La vive ombre de ce fardeau qui te réduit,
Malgré nous deux, en cette houleuse panique.

Je t'aime, ô toi, femme veule et malheureuse !
Oui, toi qui es si souvent seule et pleureuse...
M'embarqueras-tu sur le flot de tes larmes
Dans ton navire, avant que sonne l'alarme ?

© Cédric Rochelet, 2015, Extrait de Décors au creux des Airs



mercredi 4 mars 2015

Ma poésie : La marée rouge


LA MARÉE ROUGE

La marée est rouge comme le sang de l'Amour
Qui, par les artères d'une ville au cœur divin,
Coule avec vigueur telle une foule ivre du vin,
Et que rien ne pourra stopper dans son puissant cours :
Ni la Raison, ni le Temps, ni tout quelconque obstacle ;
Aucun ordre établi n'apaisera ce spectacle.
Une révolution permanente au sein du Corps,
De son cœur à lui-même, et ainsi jusqu'à la Mort.

© Cédric Rochelet, 2015, Extrait de Décors au creux des Airs